vendredi 9 mai 2008

Tragédie antique en un acte – troisième acte (un week-end sur la blogosphère)

La scène est nue, le héros est là, debout, habillé, face au public. C’est moi. (le héros, voulais-je dire, parce que le public c’est vous). C’est moi aussi qui fais la présentation là, parce que le gars qui nous faisait ça d’habitude s’est pendu hier (paraît qu’il a lu, je sais pas où, que le prozac servait à rien pour soigner les dépressions.). Il n’y aura pas de chœurs non plus, ni d’orchestre d’ailleurs, ni même d’auteur : ils font le pont (tous partis au soleil, ces rats) ! Un héros sans chœurs, sans musique et sans auteur, c’est toujours mieux que vous, mais c’est quand même pas top. Alors, en accord avec l’auteur, j’ai décidé d’intercaler entre deux de mes aventures tragiques un acte burlesque. Un acte dans lequel il n’y aurait pas un héros (ni même plusieurs d’ailleurs) mais quelques protagonistes.

Laissez- moi vous les présenter par ordre alphabétique, avec leur pseudo (toute ressemblance avec des personnes/personnages ayant existé, existant ou étant destinés à exister un jour serait purement fortuite)
:
- Robertine (A)
- Synonyme (L)
- Bob O’Bob.com (M)
- Pépère (Pépère)
- La concombre masquée (CM)


Comme il n’y a pas grand-chose d’autre à dire, autant commencer. (Oui, pour les retardataires il y a des places devant là ! Ouille ! Oui madame, un gadin sur des gradins en pierre ça fait mal. Fallait pas arriver en retard aussi…)

Je laisse donc la place aux gui…aux acteurs de cette pétillante et légère comédie humaine (du moins à 99% humaine) intitulée : « un week-end sur la blogosphère ».

Bob O’Bob.com entre sur scène et lit à voix haute le denier article de Robertine sur les implications métaphysiques des effets du système de pensée hégélien sur le développement cérébral et philosophique des bactéries anaérobies. 80ème page, troisième heure de lecture… (oui, il lit en diagonale).

Bob O’Bob.com (M) (à voix haute) : « …, on se trouve donc devant un phénomène manifeste de contagion philosophique à partir du système philosophique hégélien. Si j’osais un trait d’humour, j’ajouterais qu’ « il ne leur manque (presque) plus que la parole ». Il ne s’agit bien entendu ici que d’un petit exposé sommaire, sans prétention (l’humilité n’est pas une tare que je sache) car je n’ai pas le temps de développer plus avant. Mais je répondrai à vos commentaires si vous souhaitez plus de précisions. »

Robertine entre à son tour sur scène, immédiatement suivie de Synonyme. Celui-ci lit aussi l’article et arbore un sourire épanoui.

M : Robertine, cet article est…énorme, génial, incroyable. Je n’ai pas compris tous les mots mais j’ai fait une ou deux recherches bibliographiques qui pourront peut-être élever le débat vers une sphère nouvelle et plus haute : « Nieztzzsche et les fourmis » par le Dr Flurtz (1902) et « la pensée anaérobic de Véronique et Davina » par A. Munch (2007).
Robertine (A) : Merci, Bob O’Bob.com, mon ami. Pas le temps de lire mais à bientôt. ;))-
Synonyme (L) : Oui Bob merci ! Et merci Robertine pour…tout ça. Ne me tapez pas si je vous dis que vous écrivez tous comme des pieds sans orteils et qu’au royaume des aveugles le roi borgne n’y voit pas grand-chose non plus quand il a une poussière dans l’œil (cherchez pas c’est de l’humour). A part ça c’est sympa les bactéries et tout. Mais c’est un jugement de valeur purement humanocentré (si-si ça existe, j’ai fait « lettres-5-ans ») que de considérer que ce sont les bactéries qui progressent grâce à Hegel ! Qui nous dit que ce ne sont pas elles qui lui ont tout appris au pote Hegel (Et au fait, qu’est-ce qu’il a fait de son copain Jeckel ? Il l’a mangé ? Humour non manga J) Et d’abord, qui définit les critères de développement, d’intelligence, de pensée, de philosophie ?
Pépère (on le voit jamais mais on l’entend) : Tiens voilà un Lustukru ! J’ai hâte de voir Robertine te bouffer le foie, pauvre trouduc décérébré !
M : Eh oh ! Du calme Monsieur Pépère. On ne vous parle pas d’abord ! Robertine est ce qu’elle est mais je ne crois tout de même pas qu’elle soit cannibale !
La Concombre Masquée (CM) : Peut-être que Synonyme préfère les jugements de valeur Amanocentrés non ? ;-)
L : T’as bien raison Bob ! Robertine elle tue à coups d’articles mais ce n’est ni pour le plaisir, ni pour se nourrir ! Au fait Pépère, avec tes notions d’anatomie j’imagine que chez toi un coup de pied au c.. te file la migraine non ?
A : Alors ils sont tout pourris mes articles ? Bande de vilains ! Et merci à mon amie la Concombre Masquée ! :::)
L : Noooon. Je ne voulais pas dire qu’ils étaient pourris.
M : Si ! C’est exactement ce que t’as voulu dire ! Et c’est pas la première fois que je subodore des sous-entendus dans tes propos Synonyme, et à force c’est assez-hyper-méchamment-agaçant.
A : Bon ben je crois que je vais quitter la blogosphère mes amis…
M et L (en chœur) : Noooooon !! Fais pas ça ! Je sais que c'est ma faute mais si tu reviens je changerai ! Je serai gentil !
A : Je suis lasse de tout ça...Toujours devoir s’expliquer. Ne jamais se comprendre. Même entre amis.
Pépère : Eeeeeh voilà ! Les gros cons de Barilla ont encore frappé ! Et la meilleure, la plus belle, la plus chouette, la plus extravagante, la plus jolie, la plus intelligente, la plus délirante de toutes les bloggeuses (et une vraie, vraie, vraie, vraie amie) va disparaître à cause de mous du bulbe qui se branlent trop la coquillette (c’est juste pour le champ lexical – NdA) !
CM : des pâtes, des pâtes, oui mais de De Cecco ! :))
M et L : Ouuuuiiiiiin !!! On est trop cooons ! (ça c’est pour le plaisir – NdA)
Pépère : Bande de Panzanis. Tout ça c'est de votre faute. Si Robertine m’avait écouté tous les trolls de votre espèce seraient au fond de l’eau avec un boulet de 36 aux pieds ! Moi je crache sur la démocratie et toutes les valeurs à la con des gauchistes dans votre genre !
A : c'est moi que v'là ! J'ai rechargé mes philosophicobatteries et je vais battre mon record de textes en longueur !
Pépère (en aparté) : Merde elle est déjà revenue… Faut que je camoufle un ou deux cadavres…
M et L (les larmes zaux yeux) : Ooooh...Tu es revenue. On est désolés. On le refera plus.
Pépère : heureux de te voir de retour Robertine ! Je suis sûr que ce temps de latence t’a permis de redécouvrir des potentialités céphaliques oubliées quelques part sous la racine de tes beaux cheveux blonds (humoouuuur). Maintenant que ces gros cons d’Uncle Ben’s, qui sont à 120% responsables de ton départ (contre -20% pour moi je le rappelle), sont matés, on va enfin pouvoir reprendre nos discussions. On en était à 4 à 0 pour moi mais tu peux encore remonter avec un peu de chance ! Mon amie… ; )
A : Merci Pépère pour tous ces beaux encouragements ! Je te répondrai quand j’aurai du temps. Merci Bob, mon ami. Et merci Concombre Masquée, mon amie.
CM : Mais j’ai encore rien dit !
A : Oui mais c’est toujours quand on s’y attend le moins qu’il faut s’attendre à te voir débarquer, mon amie ! §_\]@ (émoticônes tchèque)
CM : Je me surprends moi-même !
L : Eh ! Et moi ? Je ne suis pas un ami ?
A : Ca dépend…L’Art existe-t-il ?
L : Ben…non.
M : Ouah eh l’aut’ ! Perdu ! C’était pas LA bonne réponse ! Honnêtement Synonyme, je t’aime bien la plupart du temps, quand tu parles manga et tout, mais quand tu essaies de jouer les philosophes c’est insupportable et prétentieux ! Merci à Robertine de nous montrer la voie. D’ailleurs Robertine, que pense-tu de mon blog et du sujet sur les tensions-sociales-et-communautaires-dans-la-Grande-Barrière-de-Corail-à-cause-du-réchauffement-climatique-aggravée-par-l’inconséquence-des-états-et-des-capitalistes ?
A : Merci Bob, mon ami. Je te dirai ça un jour, quand j’aurai le temps d’aller le voir. ‘(-)
L : Mais enfin ! L’Art n’existe pas ! Vous allez m’écouter oui ?! C’est une construction normative inventée par une élite pseudo-intellectuelle qui définit elle-même les règles de l’intellectualité, de l’élitisme et de tout le reste !

S’ensuit une très longue réponse argumentée de Robertine (A : je m’en excuse d’ailleurs. Désolée ! ;)())). Passons sur les multiples échanges qui ont lieu entre les différents guign…acteurs de cette farce. La scène est violente et censurée. Une bagarre blogosphérique (oui. la blogosphère est ronde et non plate, l’ignoriez-vous ? sinon on l’aurait appelée la blogodisque…) homérique c’est pas toujours beau à voir. Sachez seulement que L a appris à Pépère qu’Uncle Ben’s était une marque de riz et non de pâtes, que la Concombre Masquée est intervenue dans la discussion pour faire valoir son opinion relative à la beauté du muguet, que Bob O’Bob.com a ouvert un nouveau blog où il fait une publicité acharnée pour l’ancien.

Quelques jours plus tard :

L : Cette fois j’en ai ras le Pépère Robertine !
A : Et moi c’est tout juste si j’ai pas de l’urticaire en voyant la lettre L !! Heureusement que je m’appelle Robertine !
L : Pourtant je ne te déteste pas.
A : Moi non plus.
M : Ben moi non plus je vous déteste pas.
A : Merci Bob, mon ami.
L : Ouais. Même si on s’en fout un peu, ça fait toujours plaisir.
CM : Moi ce serait plutôt la confiture de prunes qui ne passe pas bien…
Pépère : Moi c’est les pâtes que j’aime pas. Et puis aussi la démocratie, les connards qui me disent que je suis insultant, les Français, les boulimiques, les gauchistes, les dépressifs, ceux qui sont pas d’accord avec moi, Bourdieu, Hegel…(Heu non-non-non pas Hegel ! Je retire, je retire)
L : Dresse la liste de ce que t’aime, un post-it devrait suffire ! Et puis le portrait psychologique sera plus fin comme ça ! Eh Robertine ! Je suis pas ton ami moi ?
A : Ca dépend…L’Art existe-t-il ?
L : Ben…non.
A : La blogosphère me lasse un peu ces temps-ci…

Et comme vous l’aurez facilement deviné : c’était reparti pour un tour.

269 commentaires:

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L. a dit…

Ben je vois qu'il y en a qui s'amusent pendant que d'autres bossent. ça fait plaisir.

C'est comme ma dépression. Elle a pas l'air d'inquiéter grand monde...

Anonyme a dit…

OH MAIS JE SUIS INQUIET, L. JE SUIS INQUIET...

Corto a dit…

Vous êtes un grand malade.

Anonyme a dit…

C'est qui, ce "vous" ?

Et tu fais quoi sur ton blog, toi ?

Je croyais que tu avais mieux à faire, monsieur l'incarnation sur terre de la crosière s'amuse...

("Looove, exciting and new... Come aboard, we're expecting youuuuu...").

Le grand jeu de la citation : qui a trop joué à Seiken Densetsu et a écrit ça sur son blog ? Mmmh ?

"Et si je fais ça en ligne en faisant ciculer, ces colliers de coquillages [fragments de connaissances livresques] de blogs en blogs je participe à l'entretient du "mana", le souffle vital comme Mauss à su le dévoiler".

(Oui, ça, c'est la théorie. Dans la pratique, ça ressemble à tout sauf à ça).

Anonyme a dit…

Tiens, je reviens de chez Flybird et j'ai une super-bonne nouvelle ! Elle vient d'écraser son nouveau blog ! (tm : Scheiro).

Oui, la nouvelle n'est pas super-bonne en soi, je l'accorde. Là où elle l'est, ben c'est que pour une fois, je suis à peu près sûr que ce n'est pas de ma faute (? ! Encore que...).

Anonyme a dit…

Bon, au risque de me faire haîr un peu plus (de toute façon, y'a un moment, on arrête de compter...), MESSAGE PERSO POUR FLYBIRD :

Yo, sister !

Ton blog m'a explosé au visage juste au moment où je postais mon commentaire, ce qui est un manque de courtoisie assez manifeste.

Ce que j'y disais ? En substance, ceci :

Ne te laisse pas avoir, Fly. L'écriture, c'est l'expression de "soi". Alors ne te laisse pas aller à croire que quelqu'un d'autre, mieux que toi, saurait ce qu'est cette expression de "toi" et comment elle devrait (ou non) se faire. Si quelqu'un te demande de la littérature, réponds-lui de l'écrire lui-même, sa littérature, si cela ne lui convient pas. Ên écriture comme dans tous les autres domaines de la vie, laisse les autres être "eux", et accorde-toi le droit d'être "toi". Et si on ne te le laisse pas, ce droit, au nom de je-ne-sais-quelle (que trop ?) valeurs fantasmatiques, prends-en acte comme tu le fais, mais ne dévie pas. Le "mieux" écrire, il n'y a que toi qui le connait, parce qu'il n'y a que toi qui est toi.

Sauf, évidemment, dès lors que tu as la prétention de te rattacher à une école artistique ou une autre, mais il ne me semblait pas que ça ait été le cas.

Ne te laisse pas avoir.

L'écriture, ce n'est pas sérieux, Fly. Parce que le langage, c'est soit un outil, soit un jouet, que jouer avec, c'est un jeu et qu'un jeu, à partir du moment où tu le prends au sérieux, ne cesse pas d'en être un. Il cesse juste d'en avoir l'apparence...

Cordialement !

Corto a dit…

Tu as encore fait fuir Flybird de la blogosphère ?! T'es un monstre ! C'est fou ça ! Tu veux établir le record du nombre de blogs détruits c'est ça ?

Anonyme a dit…

J'en étais sûr !

Tu ne fais que le confirmer !

C'est de ma fauuuuuteeeeeee !

Corto a dit…

Ouaaaaiiiiiis !

Antony Manuel a dit…

En fait les choses s'éclaircissent si l'on sait placer les gens dans les catégories psychologiques adéquates :

Anonyme : sentimental
Albertine : puriste
Corto : pragmatique
Marc : bouffon
Marie : raisonnable
Scheiro : tueur


(au fait, perdu dans votre incessant flot, j'ai cru lire que Cornichone avait un blog : où ça où ça ?)

Anonyme a dit…

La dernière fois que j'ai vu quelqu'un d'aussi pragmatique que Corto, c'était dans Vol au-dessus d'un nid de Coucou.

Et c'est un compliment !

Antony Manuel a dit…

J'ai oublié Flybird !! Je recommence

Albertine : puriste
Anonyme : sentimental
Corto : pragmatique
Flybird : sensible
Marc : bouffon
Marie : raisonnable
Scheiro : tueur

Anonyme a dit…

Tout ça parce que tu m'avais arbitrairement mis en premier, pffff...

Les jeunes de nos jours...

(En fait, j'y crois pas trop, à ta typologie :

En ce qui me concerne, bon, je laisse Corto (j'avais tapé Scheiro, bon sang, argl !) ré&pondre sur le "sentimental", il devrait s'en faire une joie nonpareille...

Par contre, pour le tueur, là, j'rappelle quand même que sur le bblog de Flybird, il a carpétisé la critique jusqu'à l'irruption d'Albertine. là, il s'est senti en position de force, il a retourné illico toutes ses fringues, y compris ses sous-vêtements ; ce qui donnait à peu près "oui, Flybird j'aime beaucoup ton texte" suivi de "Houlà Flybird, tu ne peux pas écrire ce genre d'horreurs", sans transition ni complexe apparent. Tu parles d'un tueur.

Il y a aussi le coup du "bouffon" qui m'a l'air de ne pas correspondre, mais c'est sans doute parce que je suis un "sentimental".

Pour marc, donc, je propose "un mélange de tout le reste".

Oh, et puriste, pourquoi pas, mais... "Par rapport à quoi" ? ; )

Corto a dit…

Pragmatique ? Moi ? Mais alors...ça veut dire quoi exactement, pragmatique ?

Corto a dit…

J'ai pas suivi ce qui s'est passé chez Flybird ! Quelqu'un pourrait me faire un résumé svp ? Non parce que j'ai vu qu'elle est allé remercier scheiro pour sa gentillesse alors je me dis que c'est à cause de quelqu'un d'autre qu'elle a fermé son blog !
CQFD...
Lgique.

PS : et "sentimental" alors ? Ca veut dire quoi ?

Corto a dit…

Il y a eu bagarre chez Flybird, apparemment ! Et Albertine est lasse de la blogosphère ! Flybird remercie Pépère... Anonyme s'accuse...

Vous cherchez tous à me démontrer que mon troisième acte n'est absolument pas une parodie c'est ça ? Je commence à douter...

Anonyme a dit…

Non, on veut un acte 4, c'est tout.

Pour ce qui s'est passé : j'suis passé juste avant la fermeture, parce qu'il y avait encore de la lumière.

Ben rien, il ne s'est rien passé. Fly en a pris plein la tête pour pas un rond pour son texte, à grand renfort de superlatifs inversés (des inferlatifs ?), et elle a encaissé tout ça sans presque broncher. bon, elle a écrasé son blog, c'est bien un signe de quelque chose...

J'ai pas eu le temps de tout lire, vu que c'était ultra long (+ de 50 posts interminables), mais ça ressemblait pas mal à "l'art ça n'existe pas : travaux pratiques".

Réusmé : l'écriture ça doit se prendre au sérieux il ne faut surtout pas écrire à la légère et surtout pas n'importe comment parce que sinon eh ben ça va être la fin du monde...

Anonyme a dit…

Je ne sais plus qui disait :

Littérature sans conscience n'est que ruine de l'âme...

Bradbury ?

(oui, sans doute !)

Anonyme a dit…

Maintenant, avant de me faire lyncher encore, j'ajouterai qu'effectivement, dans l'esprit d'un des deux protagnosites-antagonistes, ces critiques sanglantes n'étaient qu'un moyen de dire qu'elle pensait que Flybird pouvait "mieux" (toujours ce bon vieux "mieux"), ce qui aurait été louable si ça avait été nuancé, et surtout, si ça n'avait pas étté fait à la hache !
Et puis mieux selon quels critères, d'abord...

Les nuages de l'acte 4 s'ammoncellent...

Tintintintin Tin Tin Tin Tin, comme il disait Poséidon.

Antony Manuel a dit…

Corto, voici une autre version :

Flybird a demandé a des gens de venir critiquer son texte, ce qu'ils ont fait en appliquant les règles de l'art poétique de Boileau.
Flybird a alors remercié et accepté la critique sans vraiment l'accepter tout en disant qu'elle l'acceptait mais avec des paroles ambigues montrant qu'elle ne l'acceptait pas.
Bref il y a eu quelques vexations de part et d'autre avec leur lot de propos hors de toute mesure prononcés par père Ubu et leur lot de dégats collatéraux, Albertine quelque peu désabusée ayant eu aussi quelque mot dur. Surtout, il y a eu un violent accrochage entre un ami de Flybird, chef d'entreprise de son état - mais pas très avancé à priori en critique littéraire - et père Ubu qui lui a dit que chef d'entreprise, ben c'était vraiment nul et tout et tout. J'en passe et des poèmes ! Flybird a fini par écraser son blog mais évidemment comme elle aime rien autant que les bad boys elle va se refaire une vaisselle neuve avec père Ubu (la référence à la vaisselle cassée n'est pas de moi, je précise).

Corto a dit…

Ouahou...

Corto a dit…

Tout un univers de psychologique s'ouvre devant moi.(soupir)

Quand on voit comment réagissent des écrivains "professionnels" face à la critique "professionnelle" il fallait quand même peut-être se demander quel pouvait être l'impact d'une critique "amateur" sur un écrivain "amateur", non ?

Evidemment que tout le monde dit "allez-y critiquez je peux tout entendre ! Soyez objectifs !" mais jusqu'à preuve du contraire le ba-be-bi-bo-bu de l'empathie pour les nuls c'est quand même bien de se rendre compte que, entre ce que les gens demandent et ce qu'ils veulent réellement il y a un monde, voire plus.

Je ne dis pas qu'on ne peut pas critiquer les textes de Flybird ou de qui que ce soit d'autre mais est-ce que ça valait vraiment le coup d'en arriver là ?

C'est pas du pragmatisme, ça c'est simplement un tout petit peu de recul. Pas grand-chose, juste une soirée occupée à autre chose que la blogosphère.

Corto a dit…

Il y en a un qui a bien compris le fonctionnement c'est le Pépère (pour ceux et celles qui ne l'auraient pas encore remarqué, c'est même un vrai pro) : quand une critique ne lui plaît pas il l'écrase !
Il écrase pas son blog lui !

Antony Manuel a dit…

ah ah Corto, tu vois que ma typologie est très bonne !
Si il y a d'autres trucs pour lesquels tu as besoin d'éclairage, dot not hésitate : demande-moi :-DD

Antony Manuel a dit…

Car si, c'est bien du pragmatisme ton analyse

Corto a dit…

Voyons ça...

pragmatisme
(nom masculin)
Doctrine selon laquelle la valeur pratique est le principe du vrai.
Attitude de quelqu'un qui a l'esprit pratique.


hmmm...J'ai un doute. C'est quoi l'esprit pratique ?

voyons ça...

pratique
(adjectif)
Relatif à l'action.
Qui a le sens des réalités.
Commode, efficace.
Qui concerne la mise en oeuvre des principes moraux.

Oui alors pour le dernier point, d'accord...pourquoi pas...

Par contre pour le "sens des réalités" je dis : OUARF !!!

Antony Manuel a dit…

ach Corto, si tu te fais puriste maintenant; mais où va-t-on ?
Tiens par exemple : ton attitude de rigoler de père Ubu sans aller l'affronter en direct (chose parfaitement inutile, ce que tu as bien compris) est parfaitement pragmatique. C'est une hygiène de l'esprit parfaitement efficace que seul un homme ayant un certain sens pratique (pratique de la psychologie pragmatique j'entends :-D) pouvait trouver. Et seul un esprit pragmatique peut se retenir de la tentation, si forte parfois, d'attaquer en direct le moulin à vent.

Corto a dit…

Oui oui je l'admets. Disons que je "peux" être pragmatique. Nuance ! Mais je n'irais pas jusqu'à dire que c'est le trait de caractère qui me décrit le mieux. D'un autre côté, le fait de ne pas faire quelque chose parce que ça ne sert à rien peut aussi s'assimilier à de la paresse, trait de caractère qui me convient déjà beaucoup mieux !
Il y a un peu de tout, quoi !

Corto a dit…

Pour l'acte 4 heu...Il va falloir innover un brin les enfants ! Parce que je me vois mal faire un acte 4 qui dirait "ben...pareil que dans l'acte 3 !" Non pas que le côté foutage de gueule du truc me gênerait outre mesure, mais c'est plutôt que ça ferait un peu court comme acte !

Corto a dit…

Ouarf ! Albertine elle nous aime pus ! (Surtout toi et ta poésie d'ailleurs lol)

Comment ils s'appelaient déjà les deux vieux ??

PS : Eh Marc ! encore une fois tu as été complètement oublié dans l'histoire !

Anonyme a dit…

Ha mais j'avais pas vu, moi ! Y'a Albertine qui s'en va aussi !

Bon sang qu'ça va encore êtrrrr...

Oh et puis à quoi bon ? !

Ma foi ma foi, comment lui en vouloir, quand je me retrouve légitimement comparé aux petit vieux du Muppet Show, ce que j'ai l'impression d'être les trois quarts du temps ? ! C'était plutôt bien vu.

Par contre, je me demande bien pourquoi Corto, il prend aussi, au passage ? Il a fait quelque chose, lui ? ! Ben ça lui ressemblerait pas, pourtant. Y'a qu'à demander à ses patrons : dès qu'on veut savoir "qui est-ce qui a fait ça ?" (genre : bloquer la photocopieuse), tout le monde sait qu'il est au-dessus de tout soupçons (ç'aurait été la machine à café, encore...). En plus, sensible comme il est, ça va lui gâcher sa soirée. Eh Corto : souris ! T'es juste un dommage collatéral ! Une école primaire prise pour une usine de missile (ou l'inverse, peut-être) !

Quoi qu'il en soit, pour poser les choses clairement :

@Albertine :

Personnellement, quoi qu'on puisse penser, je n'ai rien contre toi, Albertine, quel que soit le traitement que tu m'aies réservé jadis ou que tu me réserve pas plus loin que chez le Pépère. Même si c'est très sérieux, ça fait partie du "jeu" du blog, inévitablement, et je l'ai accepté. On ne peut pas écrire, quoi qu'on écrive, sans être interprété d'une manière ou d'une autre. positivement, souvent, si on y met les formes. Mais négativement aussi, ça arrive. Surtout quand on n'y met pas les formes comme moi. On l'a été l'un et l'autre, l'un par rapport à l'autre (et vice versa), tous deux par les autres et où qu'on aille, malheureusement (?), ça ne changera pas. Ce qui prouve au moins que nous ne sommes pas des robots qui sont lus par d'autres robots, ce qui est plutôt réjouissant.

Bref, je ne te tiens pas rigueur de tes interventions me concernant, non pas parce que je m'en moque (non, rassure toi, je prend chacune en pleine g...le, c'est formateur) mais parce que je sais que ça ne te ressemble pas, que ça ne traduit en aucune façon la personne humaine que tu es. Nos positions sont irréductiblement incompatibles et ça s'arrête là. Sur des sujets aussi sensibles et personnels, ça ne peut qu'être sanglant. De la même façon, quelles qu'aient été mes interventions, aucune n'a voulu dire que je ne t'estime pas en tant qu'individu, juste que je ne suis pas d'accord avec toi de manière tranchée et radicale (mais c'est beau aussi, les gens avec des idéaux à défendre, non ?).

Peut-être, effectivement, que je ne comprends rien à rien. Peut-être pas, comment savoir ? A vrai dire, ce n'est pas trop un souci, chez moi, du moment que ça me permet d'inventer des "bonnes" (selon mes critères) histoires. Le reste me concerne. J'ai ma vision du monde, elle se tient dans ma tête et finalement, n'en est-il pas de même pour chacun d'entre nous ? Pourquoi devrions-nous tous nous caler sur un modèle unique ? Sur l'art, je te répondrais bien, à nouveau, mais... Mais sans doute vaut-il mieux en rester là.

Navré par ailleurs que ma "poésie" ne t'aie pas plu (curieusement, j'aurai aimé savoir en quoi, juste pour... savoir. Très sincèrement), c'est un peu comme ça. Elle a plu à d'autres qui n'avaient effectivement ni ta culture ni ton exigence, mais du moment que ça fait plaisir à quelqu'un, moi, ça me va. Parce que c'est pour ça que j'écris, moi. Le reste, la révolution, Boileau, le Lagarde et Michart, ça ne me regarde pas.

J'espère donc très sincèrement ne pas être (partiellement) la cause de ton départ et te dis sincèrement que je te regretterais... Même si, évidemment, je ne regretterais pas tes positions (humour !)...

Oh, et pour occuper ta retraite, un conseil qui vaut ce qu'il vaut : tu dois déjà connaître mais au cas où (je le recommande à tout le monde), essaye de lire du Korzibsky (orth ?). C'est difficile à trouver mais sa démarche me semble intéressante.

Un p'tit coup d'oeil, ça mange pas de pain.

Voilà pour le sincère. comme c'est un exercice de style, nous reprenons instamment le cours normmal de notre émission : prétentieuse, irrévérencieuse et puérile au possible. C'est r'parti !

Pour preuve, si quelqu'un fait un commentaire désobligeant sur ce post, eh ben je dirais que c'est Corto qui l'a écrit en se faisant passer pour moi ! Na !

Anonyme a dit…

C'est Corto qui l'a écrit en sa faisant passer pour moi...

Anonyme a dit…

Je veux dire : "pour lui".

Anonyme a dit…

Enfin, non, c'est moi qui ait voulu me faire passer pour Corto !

Anonyme a dit…

"Pour L." ! Je voulais dire "pour L." !

Anonyme a dit…

Pifouuuuuu...

C'est bien compliqué, tout ça.

Anonyme a dit…

La preuve : hé Corto, BBL elle dit que nous sommes "incapables de s'arracher à ce que nous sommes pour se lancer vers l'Autre, la Connaissance, le Devenir etc..."

C'est dégueulasse, hé ! Elle nous connait même pas ! (c'est une preuve manifeste ! Le compte-rendu de tes communications téléphoniques en atteste !)

Anonyme a dit…

vous n'avez pas vu le vinaigre?

Anonyme a dit…

Voilà, c'est bien ce que je disais.

Corto, il déprime, maintenant.

C'est qu'il a besoin qu'on l'aiiiiiiime, lui.

En vérité, c'est lui le sensible... Et moi le pragmatique.

Pfff, Corto, donc, figure-toi que ce matin, au collège ils m'ont obligé à voir un film en noir et blanc ! Si ! Les monstres ! En plus un film FRANCAIS ! T'imagines ? Les 400 coups, qu'ça s'appellait ! Et c'était même pas un truc de baston, pourtant.

Les jeunes de l'aujourd'hui d'y a cinquante ans, j'vous jure...


Oh, et quand même, à mademoiselle A., au passage, parce que je ne peux pas laisser tout passer non plus : même pour moi, la Vérité existe, mais si mais si. Comme quoi, je ne suis pas totalement irrécupérable non plus. Mince, faut que j'y travaille !

Corto, arrête de bouder ! C'est-un-ordre !

Anonyme a dit…

Allez, pour te remonter le moral, le grand jeu de la citation nque tu aimes tant, deux points ouvrez les guillemets :

"Malheureusement, il faut se rendre à l'évidence, et voir la force d'inertie doublée de la volonté de nuisance de véritables connards comme Laurent, mais il est loin d'être le seul, puisque je ne le perçois que comme le triste représentant de la majorité, le petit soldat encaserné avec des armées composées de Vincent et de Daniel. Pauvres types, vautrés dans l'ombre, obsédés par l'image de leur chefs hiérarchiques, ces petits kapos qui savent tout juste lire et écrire, mais qui les commandent comme des marionnettes grâce à la TV, la BD et d'autres instruments de propagandes et de maintien de l'ordre social dans ce genre.
En réalité, la bloggosphere est en train de devenir le monde totalitaire dont ces petits connards rêvent - souvent de manière inconsciente - tant ils s'emploient à tout niveler par le bas.
C'est pour cela que l'alternative "Astrale" ne les gêne pas puisque qu'ils savent que dans la communication phatique, rien ne viendra les remettre en question parce que personne ne leur demandera ce à quoi ils pensent, mais simplement s'ils sont bien là, au bout du câble ADSL. Ils n'auront qu'à répondre "Coucou, je suis là!" et ils seront certains d'avoir la paix pour le restant de la journée. Voilà, le monde dont ces crétins rêvent, persuadés que toi tu bosseras pour eux et que tu viendras les servir ensuite, parce que tu comprends 'tu dois être solidaire' et ne pas te croire au-dessus d'eux, même si tu trimes comme une malade avec l'idée d'un véritable monde meilleur, d'une civilisation, moins conne demain qu'hier. Mais même ça, ces petits branleurs ne sont pas en mesure de le comprendre, parce qu'ils sont dans l'immédiateté, à renifler le caca encore tout chaud de leurs congénères.
Ces bloggers n'ont en tête que la préservation de leur petite sécurité matérielle, leur confort, la vie reduite à sa plus simple expression abritée sous le Palais de Cristal. Ton discours provoque un souffle, Albertine, l'odeur de caca dans laquelle ils se complaisent risque de disparaitre, alors, par tous les moyens possibles, ils chercheront à te faire taire. Eux ils aiment le morbide, le mortifère, l'ambiance cave autrichienne et tu crées des courants d'air: le souffle, le mana.
D'où l'urgence qu'ils ont à te faire taire".

Tu vois, la vie elle est beaucoup plus belle après ça !

Anonyme a dit…

On a eu, effectivement, une certaine urgence à la faire taire, c'est vrai, on s'y est bien employé, c'était même notre seule et unique obsession depuis qu'on a découvert les Délires d'Albertine. C'était ça ou être d'accord avec tout le monde, ou chier sur le petit peuple qui vaut tellement moins que nous parce qu'il ne lit pas les mêmes livres...

En fait, non. Tiens. Nous on est juste au balcon : les gens parlent, on commente. Et oui, notre idéal, c'est bien un duplex dans le palais de cristal. Un chacun, 'ttention, m'faites pas écrire ce que j'ai pas écrit. Mais il est aussi compréhensible que cela ne satisfassent pas ceux qui n'ont qu'une envie : vivre dans le temple qu'ils se seront bati à leur image.

En même temps, rendre le monde meilleur en chiant sur ceux qui le font, c'est effectivement un beau programme, mais c'est nous qu'on traite de Kapos... (Kupo ?)

Ceci étant, je suis assez d'accord là-dessus :

En réalité, la bloggosphere est en train de devenir le monde totalitaire dont ces petits connards rêvent - souvent de manière inconsciente - tant ils s'emploient à tout niveler par le bas.


Mais oui, mais oui. C'est exactement ça. Sauf que... Qui est un "petit connard" ?

Anonyme a dit…

Le psychologue de la cellule de crise de la Corto Corporation tient quand même à faire remarquer comment le Pépère, sentant qu'il perd peu à peu son ascendant sur Astrale, décide de convoquer ses foudres pour prévenir le moment fatidique... Marc fut, en sont temps, soumis au même traitement de défaveur.

Aux échecs, puisqu'il en est question, on sait bien qu'il faut sacrifier les pions qu'on considère comme mineurs pour garder ceux qu'on considère comme plus importants.

La morale étant que, mineur ou plus important, un pion... ça reste un pion.

Anonyme a dit…

AU FAIT... OTEZ-MOI D'UN DOUTE...

A PART PAS ETRE D'ACCORD AVEC EUX, C'EST QUOI, NOTRE CRIME ?

Anonyme a dit…

Pépère, il est pas gentil, il a encore supprimé mes commentaires.

Pourtant, je lui demandais juste en quoi, fort d'une loooongue carrière de bloggueur, lecteur et échangeur d'idée émérite, il avait concrètement rendu le monde meilleur...

Corto ! Arrête de pleurer, un peu.

Me dit pas que... Toi aussi, tu vas arrêter ton blog ? !

L. a dit…

J'ai une théorie sur l'utilisation du vrai prénom, qui se généralise curieusement ces derniers temps !

Est-ce que Pépère, il croit que ça marche comme chez les fées ? connaitre le vrai nom des choses, c'est avoir plus de pouvoir sur elles ?


C'est oublier qu'un prénom n'est pas l'individu auquel il renvoit. Bref, c'est un pseudo comme un autre, sauf qu'on nous le refile à la naissance !

Anonyme a dit…

Ecoute, L., je vais être très très clair. J'en ai rien à cirer de tes conneries, là. Va les poster ailleurs, ça ne m'intéresse pas. En plus, ça m'évitera d'avoir à écraser mon blog moi aussi !

Anonyme a dit…

Puis-je savoir ce que j'ai dit pour mériter ça ? C'est parce que j'ai parlé d'Audrey S., c'est ça ? C'est une avalanche de bons souvenirs émus qui t'enjoint à fuir ainsi les mauvais ?

Moi qui allait te proposer d'aborder dès à présent la bloggosphère comme Albator 84... En substance : transformer nos blogs en Arcadia-Atlantis, laisser les humanoïdes entre eux (avec les humains qui sont bien avec les humanoïdes, quoi) et partir chercher les vrais humains, et si on en trouve pas, une planète idéale qui n'existe peut-être pas mais qu'on construira malgré tout. Ho, et bien sûr, en tapant sur tous les humanoïdes qui passeraient dans le coin. Parce qu'en fait, finalement, c'est tout à fait ça. Donc haro sur le baudet ! Tous sous la bannière de la liberté ! (enfin, "tous", je m'comprends !)... Comment ? En remplissant tes intérêts et en commençant instamment ton voyage...

Et parce qu'un grand voyage commence nécessairement par un petit pas, curieusement, on ne peut plus poter en Anonyme chez Pépère... Un petit pas pour moi, un grand pour l'humanité, comme dirait l'autre. ça signifie sans doute qu'il "mûrit" un post bien senti sur les Lustukrus, qu'il postera vraisemblablement comme les autres : dès qu'il sera blette. Chouette, chouette !

Oh, et crois-le ou non, ces monstres du Collège, ce matin, ils m'emmènent... Au théâtre ! ça doit être une question de karma, comme il dit Kamui...

Quant à moi, deux jours que j'dépressionne plein tube (avec des raisons depuis hier soir), pfffff, ça aussi, c'est le karma ?

Corto a dit…

Champagne ! 2000 passages !

Anonyme a dit…

ça dérange personne si je parle tout seul, hein ? Nan paske parfois, c'est vrai, j'ai l'impression de déranger des gens... Mais ça doit être de la parano !

Bon alors tu vois, Bob, j'ai commencé mon tour et j'adore vaiment ça, c'est génial, y'a tellement, tellement plein de bonnes choses qu'on ne sait pas quand s'arrêter ni où donner de la tête, c'est vraiment le bloggin' côté Jedi.

Du coup, pourquoi s'emmerder avec des gens juste pour leur faire plaisir, alors qu'on peut se faire plaisir avec des gens qui valent la peine ?

J'y retourne instamment après le théâtre !

Oh, et je voulais juste te dire, de quoi déprimer pour de vrai : au apssage, sur l'un d'eux, j'ai vu qu'ils allaient tourner Bilbo, effectivement, (jusque là, tout va bien), et que pour ce faire, le réalisateur choisi était inévitablement un grand ponte de l'imaginaire spécialisé dans la poésie onirique de luxe. Bref, ils ont choisi Del Toro. Yargl. A coup sûr, ça va encore être "le plus beau film de l'année" (Sauron Magazine).

Anonyme a dit…

C'est 2000 fois moi, abr..ti !

C'est tout ce que ça te fait, tout ça ?

Moi qui avait besoin de parler !

Corto a dit…

C'est qui Daniel ???

Corto a dit…

Pourquoi s'embêter ?
Parce que c'est eux que ça embête peut-être...

Anonyme a dit…

Daniel, c'est le pote de Flybird qui a volé à son secours et qui s'est attaqué à Scheiro (cf résumé de Marc). Autant dire qu'il a eu droit à un traitement à la hauteur de sa présomptuosité. Mais vu qu'il ne s'est pas écrasé, il a droit de faire partie de notre groupe, tu vois. Le groupe des gens qu'on appelle par leur prénom.

Ensuite, le Pépère, il a bien sûr démontré par A + B à la Miss Fly que c'était lui son meilleur ami et que s'il crachait sur ses textes, c'était pour son bien, alors que le Daniel, là, c'est un vilain caca (lustukru, c'était trop correct, maintenant, nous sommes des M. Caca) (et fiers de l'être !) (welcomme to caca land !) qu'elle doit jeter au plus vite parce que tu parles, hé, l'autre, soutenir quelqu'un, quel horrible manque de respect (tm), ça sous-entend qu'on pense que la personne est pas capable de se défendre toute seule, tu m'étonnes, John ! Au moins chez les sophistes.

Défendre quelqu'un, c'est juste une manière de témoigner de l'amitié et de dire, ce qui te touche me touche aussi, tu n'es pas seul(e)...

Checkmate !

(Je me demande si Puluuki est ironique, à dessus)

L. a dit…

Corrige-moi cette faute de frappe dans ton intitulé ! Sinon, je fais comme Shiryu !

Corto a dit…

Ah ouais ok d'accord. Il faut pas une grosse absence pour perdre le fil dans ce bouzin ! (je te raconte même pas la gueule du fil d'ailleurs...beeeuuuaa)

Il paraît que marcher dedans ça fait déjà gagner au loto, alors s'y replonger carrément...je vois les portes du Paradis !

Corto a dit…

Je corrigerai quand j'y penserai ! Ca fait style !

Corto a dit…

Ah au fait : j'ai fini Pieds d'argile ! Du tout bon mon gaillard !

Corto a dit…

"Bouhouhou...Puisque tout le monde me déteste eh ben je vais quitter la blogosphère et puis même le monde tiens ! C'est M. Scheiro qui a raison : je ne suis qu'une merde !"


C'est pas mal...Je ne sais pas si ça fait assez sincère mais c'est déjà un premier jet quoi ! Je peux encore travailler pour améliorer l'ensemble.

L. a dit…

Ta rédemption n'est pas postée sur le bon blog !

Le Pépère, il accueille toutes les brebis égarées, qu'est-ce que tu crois. Tu seras admis dans la grande famille après avoir écrasé ton blog en guise d'Yves Bonnefoy.

Corto a dit…

J'ai dit que je voulais mourir, pas que je voulais aller en enfer !

L. a dit…

Je croyais qu'il était pavé de bonnes intentions ? Parce que là, les bonnes intentions... Tant que Pépère les explicite pas comme telles, on les cherche un peu (une fois qu'il s'est prononcé, par contre, c'est évident !)

Corto a dit…

C'est pas les pavés qui me gênent le plus en enfer...

L. a dit…

Ne dit-on pas pourtant "sous les pavés la plage" ?

Corto a dit…

Mdr. Vraiment. Ca me laisse sans voix.

L. a dit…

A ce sujet, tu vas voir que je suis en forme :

Voix : homonyme voie, traduction way...

Donc Highway to... L. ! Et on retombe sur le champ lexical initial !

Si ça, ce n'est pas un intitulé de lien éventuel approprié pour one feather... ; )

Corto a dit…

Hourra ! Hourra ! On applaudit bien fort ! Dépression joyeuse ou triste là ? Dur à dire...

Astrale a dit…

je ne suis pas raisonnable.

Antony Manuel a dit…

c'est déraisonnable de revendiquer de ne pas être raisonnable.

Corto a dit…

Moi, je suis raisonnable.

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