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mercredi 23 septembre 2009

Je vois...



Puisque je ne peux pas toujours être aussi cynique que je le voudrais (et on le voudrait bien mon préééécieux...oui on le voudrait...)(et encore c’est même pas sûr en fait…). Puisque, contre toute attente (et contre vents et marées), rien ne parvient à déraciner en moi la petite chose bizarre qui me fait vibrer pour un oui ou pour un non...



Je me pose quelques instants, je dis « pouce, pause, stop».


Et tout s'arrête. (Eeeh oui ! C’'est comme ça que ça marche.)(comment ça vous etes dég ? C'est pas pareil pour vous ? Faut vous plaindre au concepteur, moi je n'y suis pour rien) 

J'ai posté il y a pas mal de temps une petite vignette (clic), extraite d’un album de Corto…Maltese, où on voyait ledit Corto regarder le ciel, debout à côté des Moaï de l’Île de Pâques. Dans un autre album, Corto retrouve ces vieux amis et se demande ce qu’ils peuvent penser  ; réponse muette à destination du seul lecteur : «nous regardons les étoiles», «les étoiles…», «les étoiles…»





J’y reviens encore et encore. Il y a des obessions comme ça... 

 

Des trucs qui ne me lâchent jamais vraiment, qui restent cachés bien au fond de je ne sais quel recoin du cerveau, et ne sont jamais aussi présents que quand ils se font oublier un moment (et c’est loin d’être un paradoxe).

 

Dans l’univers de Corto (dans lequel je suis né), les Moaïs, gardiens éternels de l’empire englouti de Mû, regardent les étoiles et en attendent eux seuls savent encore quoi.

 

Moi je ne regarde pas les étoiles, je ne garde rien et n’attend personne (enfin…presque). Regarder les étoiles c’est les tenir à l’écart, consentir à leur existence mais sans chercher à les connaître, c’est regarder un ciel nocturne d’août en n’y voyant que des points lumineux sur une toile sombre.



Les étoiles, moi je ne les regarde pas, je les vois.(1)


Et pourtant...

Lointaines au point d’en être inaccessibles, virtuelles au point qu’on puisse douter parfois de la réalité de leur existence, elles appartiennent à cette immensité qu’aucun mot ne saurait décrire. Elles m’entourent, me suivent, me précèdent. Elles mènent dans une indifférence polie leurs existences aux dimensions de l’univers, dont elles ne sont pourtant elles aussi que d’infimes fragments (mais moins infimes que moi, c’est un fait). Elles sont sourdes à mes hurlements de Lilliputiens, aveugles à mes réalisations moins que microscopiques. A côté d’elles je ne suis rien. Ou plutôt si : je suis l’infiniment petit, le quasi-rien mais qui « est » quand même.


Et je vois :


Ça :









Ou bien encore ça…







…Dès lors je sais qu’il n’y a pas de haut, pas de bas, pas de perspective. Alors l’émotion devient si intense que j’ai envie de pleurer. Mais pas de chagrin, ni de frustration. Tout au contraire : exaltation, exultation ! Dans une inversion hautement jouissive, c’est la micro-réalité qui s’efface brusquement, devient pâle et presque impalpable. Un sentiment qui ne se retrouve que dans certains regards... L’émotion à l’échelle de l’univers, des étoiles et du reste, un sentiment d’appartenance aussi fragile que tout le reste, mais d’un gigantisme disproportionné, incommensurable, inconnu de mes perceptions habituelles (1), qui sont un mélange improbable d’immobilité (sentiment angoissant d’un monde faussement stable parce que que nous tournons en même temps que lui) et de faux mouvement (courir, courir, courir, sur ce petit bout de caillou…aussi vainement qu'une fourmilière vue à hauteur d'homme).





Les étoiles me sont invisibles, insaisissables. Seules la science et la technologie développées par d'autres que moi, permettent à mes yeux de se représenter toutes ces merveilles dont j'ai posté ici quelques exemples hallucinants. Mais ces photographies, aussi sublimes, aussi oniriques soient-elles, ne prouvent pas que les étoiles existent, ne permettent même pas de les voir… Pas en vrai, pas comme je les vois.

 



Car même si je trouvais un beau gros vaisseau, pour voyager à travers la galaxie, même si j’employais chacune des secondes de mon existence à voyager dans le cosmos, je ne verrais jamais qu’une infinitésimale fraction de ce qu’il y a à voir.

 



Mais il y a comme ça des choses qui ne s’expliquent pas :

 


Des perceptions qui ne viennent de nulle part et ne définissent pas la réalité visible, mais qu’on sait être Vraies, paradoxalement plus vraies que d’autres qui ont l’air plus…rationnelles.



Des instants saturés d’une émotion venue de nulle part…qui repart et se cache pour mieux ressurgir à tout moment.



Je vois les étoiles.





Je vois les étoiles.




Les étoiles.










1 (mais sans consommation de petits champignons multicolores, je le précise) (Il faut toujours savoir rester un modèle pour la jeunesse).

Lien et remerciements : HUBBLE

dimanche 10 mai 2009

Le coup d'L de l'année : une envolée vers les cimes les plus élevées de la création !


Pour ce deuxième article signé L sur Mad Genius : THE découverte vidéo de la semaine, du mois, de l'année, du siècle, du millénaire ! Que dis-je !? (Une telle pusillanimité ne me ressemble pas. Je me sens un peu faiblard depuis mon retour du Mexique...Quelqu'un aurait un kleenex ?) La série animée que je vous propose, c'est tout ça à la fois et surtout, surtout, surtout, bien plus encore !


C'est complètement par hasard, lors d'une recherche sur youtube pour rédiger un article sur un tout autre sujet (http://www.youtube.com/watch?v=ycMaD-usHME) que je suis tombé sur ce petit bijou qui a tout pour surpasser les plus grands.

Le concept ?


Tout d'abord, deux personnages qui portent bien haut leurs couleurs. Chacun la sienne attention ! Répartition des rôles qui fait mouche : pas de confusion possible entre la fille et le garçon, retour à une distinction initiale quasi biblique ô combien négligée jusqu'ici.
Dans une réalité à la fois tour à tour alternative et/ou continue, mais à l'ambiance toujours électrique, voire survoltée, ils papillonnent sans cesse de gauche à droite et de droite à gauche, mais aussi... en profondeur !! Voilà qui écrase sans fausse modestie, mais avec une vraie aisance, des productions nippones qui prennent un méchant coup de vieux pour ne pas avoir osé celui d'adrénaline de l'anim !


Exemple fatal ici : http://www.youtube.com/watch?v=vujCg-YvIDE. On croit que ça bouge beaucoup mais ce ne sont là au fond que succession de tremblements sur celluloïde...


Autre exemple, américain celui-là :


Si c'est pas figé ça ! Et qu'on ne vienne pas me sortir la grosse excuse qu'il s'agit d'un « dessin » et que « c'est normal qu'un dessin ça ne bouge pas » ! SOPHISMES !!


La preuve, ça ne bouge pas beaucoup plus ici : http://www.youtube.com/watch?v=0_C2HJvtRDY


Rien à voir donc avec ma découverte dont je tairai le nom encore un moment, pour préserver un suspense qui m'échappera complètement quand tout le monde saura de quoi je parlais ! Eh oui : le découvreur de buzz, le chauffeur de talent, celui sans qui rien ne serait possible, celui-là est bien vite oublié par tout ceux qui s'enorgueilliront demain d'avoir déniché ces vidéos les premiers !


Autre élément conceptuel : le refaçonnage de la réalité ! Dans un univers globalement cubique et limité, les deux héros n'ont de cesse au fil des épisodes de réinventer tout ce qui les entoure, de donner à un monde tout en lignes droites parallèles, perpendiculaires ou à angles aigus (merci les révisions du CAPES !), les rotondités les plus folles et inouïes sorties en droite ligne de leur fertile imagination. Ca crée à tout va dans un délire de musiques et de cris chatoyant de couleurs.

Ceci fait d'ailleurs un lien parfait, donc normal, avec le dernier apport conceptuel (ô facilité communicative du génie entre esprits créateurs qui se comprennent à distance), mais non des moindres : les textes ! Joignant en effet les mots à la parole, l'auteur invente un vocabulaire dont l'abstraction fait fi de toute tentative de compréhension au premier degré. Un hermétisme qui pourrait faire aussi mal que celui d'un bocal de cornichon trop bien vissé (p..tain de bocal à la c.n ! Quand j'y repense...) mais qui laisse une incroyable liberté d'interprétation à un spectateur qui n'en croira pas ses yeux par manque d'habitude.


D'une intelligence remarquable, l'essai transcende un genre imaginaire pour donner à méditer sur le rôle et la place fondamentale des parias, des laissés-pour-compte et des protestataires raisonnés dans l'équilibre de toute société organisée. Des marginaux tendance romantique/romanesque, de ceux qui font leurs choix différemment, qui vivent selon leur propre voie, en fonction de leurs seules valeurs et au gré de leur seule inspiration... Il présente leur décalage revendiqué (si absurde qu'il paraisse) comme un acte de dissidence, de subversion résignée et d'authentique révolte


Mais voici que mon rôle de passeur s'achève...


Je vous laisse découvrir ici le générique ainsi que les premiers épisodes de cette série amenée à bouleverser votre vision de l'univers, de la réalité et de toutes ces sortes de choses.
http://www.youtube.com/watch?v=f_oEovxpf8s
http://www.youtube.com/watch?v=7z3x--Z5tBQ&translated=1
http://www.youtube.com/watch?v=GJp42Rp3_T4&translated=1
http://www.youtube.com/watch?v=krSX7B9Tjms&translated=1
http://www.youtube.com/watch?v=wjNlDSHz7yE&translated=1
http://www.youtube.com/watch?v=B0Fb9BE0QYc&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=v45qOGNsrbw&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=RTUAGzr1vwQ&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=Ioa_IRswCmk&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=8R6EB69M2jA&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=OL-BULWNjKw&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=e5bQo2ndzzo
http://www.youtube.com/watch?v=GKJXBFmljJE&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=xAt6BoYqo6I


c'est pas un peu du foutage de gueule, tout ça, Maître ?
Ah ah ah ! Sacré Igor, toujours le mot pour rire. Tu oublies que c'est un article pour Mad Genius, je ne fais qu'adapter le contenu au contenant à destination des con.........
Des quoi, Maître ?
Je ne trouve plus mon mot Igor...
La mémoire c'est comme tout le reste ça fait du bien par où ça passe.
Comme tu dis Igor, comme tu dis.

dimanche 12 avril 2009

Journal de bord du capitaine

Une fois n'est pas coutume : je voulais pondre deux billets dans la même semaine !

Après mon immmmmmense grand-oeuvre bloggesque visant à réhabiliter les Néanderthaliens dans la grande famille de l'humanité, tout en donnant au passage une leçon indirecte à ceux qui se piquent (ou sont piqués) de tolérance sans même savoir ce que c'est au juste (ils se reconnaîtraient s'ils venaient lire mon blog, mais s'ils venaient lire mon blog ils ne seraient pas ce qu'ils sont et ne pourraient pas se reconnaître, du coup il y aurait une HAL9000 syntax error...), je voulais écrire quelque chose d'encore plus long sur un sujet qui me tient à coeur : ONE PIECE !

Ca aurait été sympa hein ?

Oui eh ben ce sera pour une autre fois parce que là je suis complètement nase de chez nase.

Ce matin je me suis levé à 6h pour prendre le train : il fallait que je parte du point A pour aller au point B passer le week-end de Pâques en famille ! (Vous pourrez visualiser A et B sur les bouts de photo que j'ai mis dans la barre à gauche, là) (PS, pour L : la gauche c'est du côté où tu ressembles le plus à un néanderthalien).

Il n'est pas encore 22h et j'ai déjà envie de roupiller, alors c'est pas les conditions idéales pour pondre un texte de génie sur une oeuvre de génie.

Mais comme j'étais bien décidé à publier ce deuxième billet, voilà qui est fait.

Alors bon, vous me direz que vous vous en foutez, rats que vous êtes, et que ça s'apparente à du grand n'importe quoi. Je vous dirai...

OUI.

ET ALORS ??

Capitaine Corto

mercredi 11 mars 2009


Ceci est la photographie d'un mannequin, une sculpture, le buste d'un enfant. Avant d'aller plus loin et de dire pourquoi je mets cette photo sur mon blog, j'aimerais poser cette question : savez-vous qui est cet enfant ? Pas son nom, ni son prénom, mais qui il peut ou...pourrait être ? Les réponses peuvent être intéressantes. Sauf celles de L, bien entendu, mais il n'y aura probablement que les siennes, alors...

vendredi 20 février 2009

Billet 3

Hommage spécial à L, celui sans qui le monde (le mien en tout cas) serait moins terne, plus festif et convivial, moins haineux en somme, voici un tout nouveau billet :

Z

mercredi 7 janvier 2009

Meilleurs Voeux !

Bonne année aux néocons !

Comme il est de tradition au début de l’année, et parce que 2009 apporte déjà son lot de crises économiques, sociales, religieuse, civilisationnesques et autres, il y a gros à parier que ce sera VOTRE année les ptits gars ! THE grand moment pour vous.

Si vous n’en profitez pas maintenant, ça risque de vous passer sous le nez et de ne plus revenir avant un moment. Ce serait con…

Alors fourbissez bien vos pamphlets néocons, vos contre-vérités néoconnes, vos crans d’arrêt et vos magnums 357 néocons parce qu’il va falloir être prêts pour le jour J !

2009 sera néoconne ou ne sera pas !

Et comme les petits esprits étriqués pensent toujours à adresser leurs vœux aux gens bien, gentils et sympathiques, c’est en toute charité que Corto pense à vous et vous souhaite, amis néocons, scheiro, criticus et con-sorts :

UNE BONNE ET HEUREUSE ANNEE !

vendredi 7 novembre 2008

Et un spot publicitaire ! Un !


Boooonjoûûr Lecteur,

Etonné de me voir ici ?

Tu ne rêves pas mon tout bon ! Non-non-non.

Décille tes yeux, embués par l’étonnement !

Ouvre grand tes mirettes comme on ne dit plus nulle part, sauf peut-être en Belgique… (Et encore…)

Tu es bel est bien en train de lire un gros billet sur le blog de ce brave Corto !

Mééééwi! Mééééwi ! Tu as bien vu zun gros billet ! Hu-Hu Hu-Hu Hu-Hu…Rions un peu, cela détend toujours comme dirait mon camarade Titi, que je salue au passage ! Ah tiens…Il y a aussi ce vieux Sylvestre juste derrière. Toujours à la traîne celui-là. Salutations mon vieux ! (oui, entre stars c’est ainsi qu’on se parle ! Hm ? Quoi ? Pourquoi je ne te parle jamais comme ça ? Mais parce que toi tu n’es pas une star, Lecteur ! Mais est-ce si grave au fond ? En tout cas je ne t’en veux pas.).

Mais je m’égare quelque peu. Revenons à tes boutons !

Allons, allons, enfants de l’apathie ! Mon jour de gloire est arrivé : ceci est une page de publicité gratuite (dans tous les sens du mot) pour mes blogs !

JINGLE !

Oui alors bien sûr je te vois venir…sans le son, me diras-tu, l’effet n’est pas le même.

Et c’est là que je ris Lecteur ! Comment peux-tu espérer retirer la substantifique moelle de mes multiples productions, si à la base tu n’es même pas capable d’imaginer un malheureux petit jingle publicitaire ? Hm ? Ce n’est pas possible mon pauvre a-m-i… Certes, comme le dit le dicton : « à l’impossible les nuls ne sont pas tenus » Certes. Mais il faut quand même faire un tout petit effort quoi ! Je peux tout imaginer pour toi, aussi, si on va par là ! C’est ça que tu veux ? Je ne peux pas TOUT faire mon vieux !

Feignasse !

Noooon ! Je plaisante bien sûr ! Evidemment que je peux tout faire et je le prouve : tiens, là en ce moment j’imagine toute cette publicité pour toi, jingle compris !

Or donc,

Les blogs de L…

Les blogs de L…

Oh et puis m…. après tout ! Pourquoi ce serait à moi de faire de la pub pour cet e….deur ?! Oui non parce que c’est moi CORTO, qui écris depuis le début de ce billet ! M’aviez pas reconnu hein ? Ouais je sais je suis balèze : je fais semblant d’être L voyez ? C’est super lourd à écrire, ça fait deux jours que je planche là-dessus. Et j’ai toujours pas d’idées. L’un dans l’autre je préfère écrire mes machins à moi mais bon j’ai promis : « mais nooooon. Pleure plus ma grenouille ! Mais ouiiii je vais faire de la pub pour tes blogs sur lesquels personne ne vient jamais ! » etc, etc, etc… Le truc habituel quoi !

Le truc super chiant, m’enfin une promesse c’est sacré. Enfin il paraît.

Tout le début ça va : apostropher le lecteur, le prendre pour un indécrottable niais, l’humilier à coups de calambours et de références culturelles, tout ça c’est facile. Mais dès qu’il s’agit de s’attaquer au fond du problème, là c’est une autre paire de manches. Imiter c’est facile mais même lui, il arrive pas à faire de la pub pour ses machins, là ! Qu’est-ce que vous diriez vous ? Probablement rien de plus, vu vous n’y avez jamais mis les pieds. Du coup je ne sais même pas pourquoi je m’adresse à vous. Vous ne servez à rien. Vous êtes des inutiles, des poids morts.

Bon alors je disais : Les blogs de L…

Ben ils sont là : One Feather A Day...

Tous.

Véné sur One Feather A Day…

Et lisez TOUT.

Ecoutez TOUT.
Regardez TOUT.

Voilà. Hop. Zou. Mission accomplie.

A la prochaine.

lundi 20 octobre 2008

Tragédie en plein d’actes : acte n° je-sais-plus-combien

(La maison offre un jambonneau à celui ou celle qui me fournira la réponse)

Ou

« je suis dégoûté de la vie et du blogging »

Scène, décor, chœur, blablabla… Corto c’est le héros, comme d’hab.
(Rien ne change parce que, comme dirait Galactus, « c’est dans les vieux héros qu’on fait les meilleures soupes ! »)

(Note : Oui je sais, je suis dans une phase déconstructiviste, c’est normal, tous les grands auteurs passent par là (Hergé, Terry Brooks, Kurumada, tous je vous dis). En fait c’est une phase créative qui survient quand l’auteur a un univers bien construit, bien établi et tout, et qu’il joue à tout ruiner exprès pour rigoler. En général le résultat est pourri et finalement ça le fait même pas rigoler, mais en l’occurrence, une tragédie antique sur des ruines, ça le fait plutôt bien quoi !)

Bref.

Chœur (tout plein de jeunes filles affriolantes en petite tenue)(ben oui, ça au moins ça reste) : Aaaaaaalors quoi Cortooo grand héros ??! C’est la dépriiiime ?
Corto (refusant de chanter, il s’assied sur une chaise dans un coin et parle) : Nan.
Chœur (décontenancé) : Ben… C’est quoi alors ?
Corto : C’est juste que j’en ai marre que personne ne vienne sur mon blog, c’est tout.
Chœur (rires chantés) : Aaaaaaah ! C’est que ça ?
Corto : Riez pas, c’est nul ! A quoi sert un blog que personne ne vient voir ? Plein de beaux billets que personne ne vient lire ? Avec de belles images et de beaux liens qui n’intéressent personne ?
Chœur (papillonnant autour de lui avec leurs mini-jupes diaphanes et légères) : Ca ne sert à rien pour sûr !
Corto (effondré) : Là-là-là ! J’en étais sûr. Je le disais ! Même vous, vous êtes d’accord. Je déprime pas mais je suis dégoûté. Je crois que je vais détruire mon blog…
Chœur (atterré, horrifié, éploré) : AAAAAAAAAAAAAAAAAAh !!
Corto : Dieux ! Quel cri suraigu ! Comment pouvez-vous porter la note aussi haut ?
Chœur : Le criiii est à la hauteuuuur de notre désarroiiiii !
Corto (se levant de sa chaise, immobile au milieu de la scène, les jeunes filles tassées dans un coin, leurs petites-petites robes froissées) : Eh quoi ?! Je ne comprends pas… Pourquoi vous mettre dans cet état ? Un blog c’est quoi ? Quelques octets éparpillés dans l’océan numérique. Enfin je crois (je suis nul en informatique). Quelques idées couchées sur le papier virtuel d’un ordinateur. Quelques pensées fugaces, des ressentis, des passions, des goûts, des humeurs. Rien au fond qui passionne un spectateur. Tout au plus y crée-t-on un lien éphémère avec quelques autres ilots isolés, frêles passerelles envoyées par-dessus les flots… On crée, on crée, on crée, on édite, on donne à la face du monde, et…
Oh…
Chœur : Ehh oui ! « Oh ! » Comprends-tu ?
Corto : Je ne l’ose.
Chœur : Tu donnes, ô Corto, à la face du monde, mais que donnes-tu ? Que sommes-nous, à part de légères créatures chantantes à peine vêtues ? Un chœur ne peut-il avoir un cœur ? Un blog, ce n’est rien, mais TON blog, c’est toi ! Si tu l’écrases, si tu le renies, n’est-ce pas un peu de toi que tu oublies ?
Corto : Je ne sais. Vous me faites douter. Ce serait vrai si vous existiez. Ou si j’existais, autrement que comme le simple pseudo de celui qui tient la plume-souris. Tout s’embrouille.
Chœur (à présent ratatiné dans le coin de la scène, presque invisible) : Mais que crois-tu que tu sois ? Et que sommes-nous ? Qu’est-il ? Tous dans la même galère nous dérivons.
Corto : Oui mais je croyais que c’était normal d’en avoir assez de son blog, d’en avoir marre que personne ne vienne, de vouloir passer à autre chose…
Chœur (voletant en tout sens comme des furies hurlantes) : Normal ? Normal ! Normal ! Il a dit normal ! Comme c’est normal ! Normal ! Normal ! NOR-MAL !
Corto (riant de bon chœur) : Arrêtez ! Ca va, c’est bon. Je vais chanter. Faux, mais ce n’est pas si grave, puisque rien n’est jamais vrai. Allons, allons, mes mies, cessez de bouder ! Comment me faire pardonner ?
Cœur (faussement chagrines) : C’est trop tard méchant héros ! Nous ne sommes point des objets qu’on utilise, dépose et puis oublie ! Brisées nous sommes par ta vilainie.
Corto : Mais c’était une blague, je vous dis ! Un blog, ça naît, ça vit, ça meurt, mais pour celui-ci ce n’est point encore l’heure ! Juste une étape qu’il fallait dépasser, un cheminement, un progrès. Et quand bien même il mourrait, que vous vivriez, parce que je vivrais, parce qu’Il vivrait, parce que… Après, je ne sais…
Chœur (chantant, dansant, jetant des pétales à tous les vents) : Oui, oui, oui ! Notre héros n’est plus maudit ! Ce n’est pas le plus haut, ni le plus beau. Il n’est pas grand, d’aucuns diraient petit (mais c’est très exagéré) ! Il n’est ni géant, ni riche, pas même en rimes. Oui mais… C’est notre hérooooos !
Corto (clin d’œil au public) : Ben oui. Pas le choix hein ?

Et voilà ! Fin de l’acte ultime de cette tragédie. Rendez-vous pour le prochain quand le héros aura le goût d’y revenir, et même Dieu ne sait quand. Fin aussi de l’exercice de style, que j’ai voulu stylé à défaut d’être vrai. Point de déprime, peut-être un rien de frime. Ecrire tel est le plaisir. Tel est mon plaisir. Je l’offre à la face du « monde » qui en fait bien ce qu’il veut, le bougre.

mercredi 17 septembre 2008

Pour une fois c'est pas moi qui le dis...Gnar Gnarc Gnarc !!

Cet article...

http://www.patienthealthinternational.com/features/3118.aspx


...est le quatrième résultat quand on cherche "mad genius" sur Google . Mon blog étant la première occurence j'ai eu envie d'aller faire un tour chez les "collègues". Les pauvres bougres, il faut bien leur faire un peu de pub.

J'ai choisi celui-ci au hasard et c'est plutôt bien tombé. On verra bien si la suite de nos investigations apportera son lot de révélations mystiques !!

mercredi 10 septembre 2008

Devinette pas chère

Tu sais à quoi je joue dans mon bureau ?

A toi de deviner.

Voici les accessoires :

- un bureau placé au centre de la pièce

- des armoires de classement le long du mur de la pièce (à environ 3 mètres derrière moi...)

- un fauteuil à...roulettes.

Alors ? Alors ?

indice : ma collègue de bureau assimile ça à une régression enfantine quand je lui dis ce que je fais.

Alors ? Alors ?

Tu trouves ?

mardi 9 septembre 2008

Dire que certains en font tout un plat...


La pensée du jour ?

Je ne comprendrai jamais les gens qui ont faim. Mais les enfants, si vous avez faim, mangez quoi !

Il y en a qui en font tout un fromage et nous balancent des salades sans vergogne, mais au fond...Un poulet-frites, ce n'est jamais qu'un poulet-frites.